FICHES "PENSEE CRITIQUE"
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FICHES "PENSEE CRITIQUE"
Le titre de ces fiches est encore à chercher...!!
Mais le projet à la base est de faire des fiches de lecture sur des auteurs/bouquins "critiques" ou de "pensée alternative" (?) , telle la fiche de Gautier sur Hobsbawm...
Mais le projet à la base est de faire des fiches de lecture sur des auteurs/bouquins "critiques" ou de "pensée alternative" (?) , telle la fiche de Gautier sur Hobsbawm...
Antonio- Messages : 105
Date d'inscription : 12/01/2008
Re: FICHES "PENSEE CRITIQUE"
Héhé... jpeux vous faire des fiches sur Zerzan si vous voulez ^^...
ben- Messages : 43
Date d'inscription : 16/01/2008
Re: FICHES "PENSEE CRITIQUE"
oui toute fiche sera la bienvenue, ces dernières sont des initiatives personnelles, que l'ensemble du groupe diffuse ensuite dans les murs de pipo et aux autres sud de france.
donc hésite pas
donc hésite pas
Antoine- Messages : 163
Date d'inscription : 13/01/2008
Localisation : gwiseni (breizh)-paris (etranger)
Re: FICHES "PENSEE CRITIQUE"
J'en ai une en préparation à differ pour la journée de la femme (le 8 mars prochain) sur "La domination masculine" de Pierre Bourdieu. Du reste, à propos de la journée de la femme, j'ai toujours les affiches que j'avais faites pour SUD l'an dernier, on pourrait de nouveau en afficher un peu partout dans Sciences Po. Elles sont là :
http://opinionsurrue.over-blog.com/photo-1042064-SudSexisme2-V2-_jpg.html
http://opinionsurrue.over-blog.com/photo-1042064-SudSexisme3_jpg.html
Au besoin je peux les retoucher ou en refaire !
http://opinionsurrue.over-blog.com/photo-1042064-SudSexisme2-V2-_jpg.html
http://opinionsurrue.over-blog.com/photo-1042064-SudSexisme3_jpg.html
Au besoin je peux les retoucher ou en refaire !
Louis- Messages : 37
Date d'inscription : 12/01/2008
Re: FICHES "PENSEE CRITIQUE"
classe, par contre il faut revoir les cours magistraux, voir combien il y a de femmes cette année.
mais bien motivant
mais bien motivant
Antoine- Messages : 163
Date d'inscription : 13/01/2008
Localisation : gwiseni (breizh)-paris (etranger)
Fiche BOLTANSKI&CHIAPELLO- LE NOUVEL ESPRIT DU CAPITALISME
Le nouvel esprit du capitalisme.
Luc Boltanski (EHESS) & Eve Chiapello (HEC)
Paris, Ed. Gallimard, Coll. NRF essais, 1999, 843p.
Le sujet de cette majestueuse œuvre de Boltanki et Chiapello, concerne les changements idéologiques qui ont accompagné les transformations récentes du capitalisme. Reprenant l’expression de Max Weber (L’Ethique protestante et l’esprit du capitalisme), les auteurs souhaitent en effet entrer dans la boîte noire du capitalisme : quelle est l’idéologie qui le sous-tend ?, comment comprendre ses mutations ?
Boltanski et Chiapello s’opposent ainsi au contexte naïf ou cynique qui consiste à dire que les idéologies ont disparu après la chute de l’URSS. En réalité les idéologies n’ont absolument pas disparues. Elles sont même nécessaires au fonctionnement des structures sociales.
C’est ce que les deux auteurs constatent pour le capitalisme, structure économique dominante actuellement : le mode de production capitaliste s’effondrerait s’il n’avait pas d’idéologie pouvant faire que les personnes adhérent aux contraintes et récompenses qu’il impose. Sans « esprit » venant légitimer et donner sens au fonctionnement du capitalisme, celui-ci serait tout simplement voué à disparaître.
Mais la véritable originalité et richesse de cet ouvrage, c’est qu’il s’inscrit dans une approche dynamique : en intégrant le rôle de la critique au capitalisme dans l’étude du mouvement historique des mutations de celui-ci, les auteurs s’interdisent l’approche purement holiste (les mutations se font au niveau de la structure sociale et les individus ne sont que les récipiendaires de celles-ci) pour proposer une compréhension de la relation interactive qui lie critique du capitalisme et mutation de celui-ci.
En effet les auteurs partent du mouvement de mai 1968, qui expose le capitalisme d’alors à une forte critique aussi bien sociale qu’artiste. La violence que provoque alors cette critique sur les fondements idéologiques du capitalisme fait que celui-ci engage un processus d’appropriation de la critique pour se réformer. Les années 1970 à 1980 sont d’ailleurs la période marquant les tâtonnements d’une modification en profondeur des formes d’organisation économiques et des configurations idéologiques : le passage de l’ancien référentiel (ou paradigme) de l’économie keynésienne où l’État joue le rôle central de l’agent modernisateur, au référentiel nouveau de l’économie monétariste où l’État centralisé devient un obstacle au développement de l’économie globalisée, est en cours.
Pendant cette phase de transition du capitalisme, la critique, si forte en 1968, devient silencieuse. Et pour cause. Plus le capitalisme se réforme, plus il intègre les points de critique tout en les accaparant, en les dénaturant pour les retourner contre la critique et en faisant des éléments d’autolégitimation.
Les années 1990 voient alors l’achèvement du nouveau capitalisme : un capitalisme financier, globalisé, déterritorialisé. Pour intégrer la critique de mai 68 et soutenir ce nouveau mode de production, l’esprit du capitalisme change également, et passe de la rationalité fordiste à une idéologie dominée par la rationalité managériale.
Cette idéologie managériale est adaptée à la critique soixcente-huitarde, surtout artiste : elle met en avant la liberté et l’authenticité du travail en entreprise, donne plus de poids à la créativité, l’intuition, la sensibilité, l’écoute, la mobilité, en minimisant, voire supprimant, la structure hiérarchique pyramidale et les rapports autoritaires avec les supérieurs, en introduisant notamment les notions de convivialité et de détente au travail. En s’adaptant de cette manière à la critique de mai 68, l’idéologie managériale neutralise en fait et court-circuite, détruit la critique.
L’avènement de ce nouvel esprit du capitalisme renforce le déclin de la critique sociale et artiste de mai 68. Cette dernière est comme étouffée par les mutations rapides du capitalisme et de son « esprit ». De plus, le nouveau contexte international, avec la chute de l’URSS et le sentiment de fin du communisme et de triomphe du libéralisme, donne l’impression qu’aucune idéologie ne peut venir contrecarrer les prétentions dominatrices du libéralisme économique, sorte de théologie du capitalisme.
La difficulté des critiques à se renouveler donne le coup de grâce : les vieilles idéologies critiques antisystémiques échouent dans leur fonction de déstabilisation de l’ordre capitaliste, car n’apparaissent pas comme porteuses d’alternatives crédibles. C’est ce que Boltanski et Chiapello appellent le « désarroi idéologique » : toute critique du capitalisme semble soit inexistante, soit non crédible, le mécontentement social contre le capitalisme est décapité, sans idéologie solidement construite pouvant faire face à l’idéologie du capitalisme.
Pourtant, objectivement la situation sociale ne s’est pas améliorée entre 1968 et les années 1990. Depuis 1973 en effet, la croissance c’est certes durablement ralentie, mais les finances des entreprises se sont largement restaurées, en partie grâce aux allégements fiscaux. Aussi le partage du profit est il beaucoup plus favorable au capital, aux entreprises, qu’aux salariés. La financiarisation du capitalisme s’est accompagné de l’essor des marchés financiers et des firmes multinationales ultra puissantes, qui profitent de l’ouverture des marchés sur l’espace entier de la planète.
Quant au travail, celui-ci est devenu beaucoup plus pénible et dangereux en termes de santé pour les salariés, cadres comme employés et ouvriers. La flexibilisation du travail, la pression du chômage, la déstructuration des mécanismes de solidarité et de protection sociales rendent le travail encore plus difficile et pénible que dans les années 1960.
L’accès au travail, et donc aux ressources symboliques et économiques nécessaires pour l’intégration dans la société capitaliste devenant de plus en plus précaire et difficile pour ceux qui sont le moins bien doté initialement, ainsi que les conditions de pauvreté, de chômage et la croissante fragilisation des liens familiaux et intergénérationnels, font que se développent massivement la violence, l’exclusion, et le sentiment d’insécurité sociales. Délinquance, ghettos, déclassement social, le redéploiement du capitalisme vers un capitalisme mondial et basé sur la rationalité managériale s’accompagne de maux sociaux beaucoup plus aigus que lors de l’étape précédente, où l’État et les structures sociales de solidarité assuraient un tampon entre les aléas de la vie économique et sociale et le processus d’exclusion.
La situation, notamment normative, de la jeunesse est comme l’épiphénomène de ces mutations : les jeunes, encore plus fortement touchés par la nouvelle phase du capitalisme, doivent supporter des coûts beaucoup plus élevés de formation académique et d’entrée sur le marché du travail, que certains ne peuvent pas supporter. La salarisation de la jeunesse étudiante et la précarisation de la jeunesse laborieuse sont presque simultanées avec les mesures macrosociologiques qui démontrent un ébranlement de la croyance optimiste en le futur vu comme progrès.
Face à cette demande sociale très forte de pensée critique, susceptible de donner forme à l’inquiétude diffuse et à même de fournir des outils d’intelligibilité ou au mieux une orientation vers l’action, la critique reste muette. La compréhension de l’effondrement de la critique, et son corolaire, le fatalisme actuellement dominant présentant ces mutations comme inévitables, est le second axe de l’ouvrage. Une partie de l’explication de l’effondrement de la critique vient du fait que même les gouvernements qui représentaient le plus l’espoir de changement alternatif (ceux socialistes) ont en réalité été les fossoyeurs de la critique, en facilitant la réforme du capitalisme dans le sens d’un redéploiement de celui-ci.
En faisant prendre conscience que l’histoire a partie liée avec la critique, Boltanski et Chiapello souhaitent cependant renforcer la résistance au fatalisme. Puisqu’il leur semble peu douteux que le capitalisme puisse rencontrer sur le plan de l’idéologie des difficultés grandissantes si il ne parvient pas à redonner des raisons d’espérer à tous ceux dont l’engagement est nécessaire à son fonctionnement, les auteurs invitent à reconsidérer la critique comme le seul moyen, s’il est mené à bout, que les porteurs de la critique au capitalisme peuvent déployer pour construire un autre mode de production, et partant de là, une autre société.
Luc Boltanski (EHESS) & Eve Chiapello (HEC)
Paris, Ed. Gallimard, Coll. NRF essais, 1999, 843p.
Le sujet de cette majestueuse œuvre de Boltanki et Chiapello, concerne les changements idéologiques qui ont accompagné les transformations récentes du capitalisme. Reprenant l’expression de Max Weber (L’Ethique protestante et l’esprit du capitalisme), les auteurs souhaitent en effet entrer dans la boîte noire du capitalisme : quelle est l’idéologie qui le sous-tend ?, comment comprendre ses mutations ?
Boltanski et Chiapello s’opposent ainsi au contexte naïf ou cynique qui consiste à dire que les idéologies ont disparu après la chute de l’URSS. En réalité les idéologies n’ont absolument pas disparues. Elles sont même nécessaires au fonctionnement des structures sociales.
C’est ce que les deux auteurs constatent pour le capitalisme, structure économique dominante actuellement : le mode de production capitaliste s’effondrerait s’il n’avait pas d’idéologie pouvant faire que les personnes adhérent aux contraintes et récompenses qu’il impose. Sans « esprit » venant légitimer et donner sens au fonctionnement du capitalisme, celui-ci serait tout simplement voué à disparaître.
Mais la véritable originalité et richesse de cet ouvrage, c’est qu’il s’inscrit dans une approche dynamique : en intégrant le rôle de la critique au capitalisme dans l’étude du mouvement historique des mutations de celui-ci, les auteurs s’interdisent l’approche purement holiste (les mutations se font au niveau de la structure sociale et les individus ne sont que les récipiendaires de celles-ci) pour proposer une compréhension de la relation interactive qui lie critique du capitalisme et mutation de celui-ci.
En effet les auteurs partent du mouvement de mai 1968, qui expose le capitalisme d’alors à une forte critique aussi bien sociale qu’artiste. La violence que provoque alors cette critique sur les fondements idéologiques du capitalisme fait que celui-ci engage un processus d’appropriation de la critique pour se réformer. Les années 1970 à 1980 sont d’ailleurs la période marquant les tâtonnements d’une modification en profondeur des formes d’organisation économiques et des configurations idéologiques : le passage de l’ancien référentiel (ou paradigme) de l’économie keynésienne où l’État joue le rôle central de l’agent modernisateur, au référentiel nouveau de l’économie monétariste où l’État centralisé devient un obstacle au développement de l’économie globalisée, est en cours.
Pendant cette phase de transition du capitalisme, la critique, si forte en 1968, devient silencieuse. Et pour cause. Plus le capitalisme se réforme, plus il intègre les points de critique tout en les accaparant, en les dénaturant pour les retourner contre la critique et en faisant des éléments d’autolégitimation.
Les années 1990 voient alors l’achèvement du nouveau capitalisme : un capitalisme financier, globalisé, déterritorialisé. Pour intégrer la critique de mai 68 et soutenir ce nouveau mode de production, l’esprit du capitalisme change également, et passe de la rationalité fordiste à une idéologie dominée par la rationalité managériale.
Cette idéologie managériale est adaptée à la critique soixcente-huitarde, surtout artiste : elle met en avant la liberté et l’authenticité du travail en entreprise, donne plus de poids à la créativité, l’intuition, la sensibilité, l’écoute, la mobilité, en minimisant, voire supprimant, la structure hiérarchique pyramidale et les rapports autoritaires avec les supérieurs, en introduisant notamment les notions de convivialité et de détente au travail. En s’adaptant de cette manière à la critique de mai 68, l’idéologie managériale neutralise en fait et court-circuite, détruit la critique.
L’avènement de ce nouvel esprit du capitalisme renforce le déclin de la critique sociale et artiste de mai 68. Cette dernière est comme étouffée par les mutations rapides du capitalisme et de son « esprit ». De plus, le nouveau contexte international, avec la chute de l’URSS et le sentiment de fin du communisme et de triomphe du libéralisme, donne l’impression qu’aucune idéologie ne peut venir contrecarrer les prétentions dominatrices du libéralisme économique, sorte de théologie du capitalisme.
La difficulté des critiques à se renouveler donne le coup de grâce : les vieilles idéologies critiques antisystémiques échouent dans leur fonction de déstabilisation de l’ordre capitaliste, car n’apparaissent pas comme porteuses d’alternatives crédibles. C’est ce que Boltanski et Chiapello appellent le « désarroi idéologique » : toute critique du capitalisme semble soit inexistante, soit non crédible, le mécontentement social contre le capitalisme est décapité, sans idéologie solidement construite pouvant faire face à l’idéologie du capitalisme.
Pourtant, objectivement la situation sociale ne s’est pas améliorée entre 1968 et les années 1990. Depuis 1973 en effet, la croissance c’est certes durablement ralentie, mais les finances des entreprises se sont largement restaurées, en partie grâce aux allégements fiscaux. Aussi le partage du profit est il beaucoup plus favorable au capital, aux entreprises, qu’aux salariés. La financiarisation du capitalisme s’est accompagné de l’essor des marchés financiers et des firmes multinationales ultra puissantes, qui profitent de l’ouverture des marchés sur l’espace entier de la planète.
Quant au travail, celui-ci est devenu beaucoup plus pénible et dangereux en termes de santé pour les salariés, cadres comme employés et ouvriers. La flexibilisation du travail, la pression du chômage, la déstructuration des mécanismes de solidarité et de protection sociales rendent le travail encore plus difficile et pénible que dans les années 1960.
L’accès au travail, et donc aux ressources symboliques et économiques nécessaires pour l’intégration dans la société capitaliste devenant de plus en plus précaire et difficile pour ceux qui sont le moins bien doté initialement, ainsi que les conditions de pauvreté, de chômage et la croissante fragilisation des liens familiaux et intergénérationnels, font que se développent massivement la violence, l’exclusion, et le sentiment d’insécurité sociales. Délinquance, ghettos, déclassement social, le redéploiement du capitalisme vers un capitalisme mondial et basé sur la rationalité managériale s’accompagne de maux sociaux beaucoup plus aigus que lors de l’étape précédente, où l’État et les structures sociales de solidarité assuraient un tampon entre les aléas de la vie économique et sociale et le processus d’exclusion.
La situation, notamment normative, de la jeunesse est comme l’épiphénomène de ces mutations : les jeunes, encore plus fortement touchés par la nouvelle phase du capitalisme, doivent supporter des coûts beaucoup plus élevés de formation académique et d’entrée sur le marché du travail, que certains ne peuvent pas supporter. La salarisation de la jeunesse étudiante et la précarisation de la jeunesse laborieuse sont presque simultanées avec les mesures macrosociologiques qui démontrent un ébranlement de la croyance optimiste en le futur vu comme progrès.
Face à cette demande sociale très forte de pensée critique, susceptible de donner forme à l’inquiétude diffuse et à même de fournir des outils d’intelligibilité ou au mieux une orientation vers l’action, la critique reste muette. La compréhension de l’effondrement de la critique, et son corolaire, le fatalisme actuellement dominant présentant ces mutations comme inévitables, est le second axe de l’ouvrage. Une partie de l’explication de l’effondrement de la critique vient du fait que même les gouvernements qui représentaient le plus l’espoir de changement alternatif (ceux socialistes) ont en réalité été les fossoyeurs de la critique, en facilitant la réforme du capitalisme dans le sens d’un redéploiement de celui-ci.
En faisant prendre conscience que l’histoire a partie liée avec la critique, Boltanski et Chiapello souhaitent cependant renforcer la résistance au fatalisme. Puisqu’il leur semble peu douteux que le capitalisme puisse rencontrer sur le plan de l’idéologie des difficultés grandissantes si il ne parvient pas à redonner des raisons d’espérer à tous ceux dont l’engagement est nécessaire à son fonctionnement, les auteurs invitent à reconsidérer la critique comme le seul moyen, s’il est mené à bout, que les porteurs de la critique au capitalisme peuvent déployer pour construire un autre mode de production, et partant de là, une autre société.
Dernière édition par le Jeu 7 Fév - 11:39, édité 5 fois
Antonio- Messages : 105
Date d'inscription : 12/01/2008
Re: FICHES "PENSEE CRITIQUE"
Qu'est-ce que vous en pensez?
Antonio- Messages : 105
Date d'inscription : 12/01/2008
Re: FICHES "PENSEE CRITIQUE"
waou, chapeau bas l'artiste, là je dois avouer que c'est du lourd.
après concernant le bouquin, il fait froid dans le dos didonc, même s'il y a une petite touche finale assez encourageante, ça attriste quand même pas mal.
et puis non certaines critiques de mai 68 ne sont toujours pas mortes, et peuvent encore être d'actualité.
le rapport supérieur/inférieur est sans doute diminué mais la critique de la logique productiviste, l'impact écologique de ce système, l'insurection contre les cadres pré-établis de la sociétés peuvent surement être repris.
enfin, bref pour moi c'est : on retouche pas, on diffuse et dans la joie.
il faudra penser à s'organiser pour planifier des horaires de diff de ce doc à la rentrée. en plus du reste voir en même temps aussi d'ailleurs
après concernant le bouquin, il fait froid dans le dos didonc, même s'il y a une petite touche finale assez encourageante, ça attriste quand même pas mal.
et puis non certaines critiques de mai 68 ne sont toujours pas mortes, et peuvent encore être d'actualité.
le rapport supérieur/inférieur est sans doute diminué mais la critique de la logique productiviste, l'impact écologique de ce système, l'insurection contre les cadres pré-établis de la sociétés peuvent surement être repris.
enfin, bref pour moi c'est : on retouche pas, on diffuse et dans la joie.
il faudra penser à s'organiser pour planifier des horaires de diff de ce doc à la rentrée. en plus du reste voir en même temps aussi d'ailleurs
Antoine- Messages : 163
Date d'inscription : 13/01/2008
Localisation : gwiseni (breizh)-paris (etranger)
Re: FICHES "PENSEE CRITIQUE"
Je mets ça en page dès que possible.
Elle est super cette fiche !
Elle est super cette fiche !
Louis- Messages : 37
Date d'inscription : 12/01/2008
Re: FICHES "PENSEE CRITIQUE"
hé hé! ouai faut que je la relise bientot pour peut être y apporter des modifs, voire la couper un peu car j'ai peur qu'il y ait trop de texte???
Antonio- Messages : 105
Date d'inscription : 12/01/2008
Re: FICHES "PENSEE CRITIQUE"
non pour moi, elle est à la bonne taille, c'est du solide !
Antoine- Messages : 163
Date d'inscription : 13/01/2008
Localisation : gwiseni (breizh)-paris (etranger)
Re: FICHES "PENSEE CRITIQUE"
FRAISSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS I'm lovin it!!
Mais dis moi tonio t'as fait comment pour la faire si vite????
Mais dis moi tonio t'as fait comment pour la faire si vite????
got- Messages : 31
Date d'inscription : 12/01/2008
Re: FICHES "PENSEE CRITIQUE"
got a écrit:Mais dis moi tonio t'as fait comment pour la faire si vite????
hé hé hé.... un secret du métier de chercheur
Antonio- Messages : 105
Date d'inscription : 12/01/2008
Re: FICHES "PENSEE CRITIQUE"
Merci Louis pour la mise en page!! C'est choli et c'est chentil !!
Antonio- Messages : 105
Date d'inscription : 12/01/2008
Re: FICHES "PENSEE CRITIQUE"
Et va falloir differ maintenant !
Pour la "rentrée" non ?
Pour la "rentrée" non ?
Louis- Messages : 37
Date d'inscription : 12/01/2008
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